Vous allez dire que je chipote
Je suis sensible à la manière dont le sort de Yovan Delourme est relaté dans un article publié sur Rennes Infos Autrement.
Cela m’inspire deux observations.
En premier lieu, ce que dit exactement le communiqué du 1988 Live Club, ce n’est pas qu’une nouvelle équipe de direction sera bientôt en place, c’est qu’un remaniement de l’équipe de direction est en cours.
Or, jusqu’à présent Yovan Delourme ne s’était pas privé de se présenter comme co-directeur de la discothèque… avec sa femme Gilliane.
La formulation ici retenue invisibilise la question du maintien ou non, dans son emploi et dans ses fonctions, de Gilliane Lecohier qu’il ne faut pas nécessairement associer en toutes choses à son époux.
En second lieu : oups !… Ce n’est pas parce que chacun peut bien évidemment contester son licenciement devant les Prudhommes qu’il existerait une procédure de licenciement devant les Prudhommes !…
On nous demande ici de comprendre à bas bruit que nous ne sommes pas dans le cas d’un licenciement pour faute(s) qui aurait obligé à qualifier la ou les fautes de simple(s), grave(s) ou lourde(s) avec toutes conséquences de droit, mais qu’il pourrait s’agir plus vraisemblablement d’une rupture conventionnelle ouvrant droit au chômage en plus d’indemnités plus ou moins importantes.
A en croire Yovan Delourme, la décision serait une décision du « propriétaire »… qui dit, de son côté, que Yovan Delourme aurait accepté de partir.
Le moins que l’on puisse dire est que tout cela n’est pas très clair et qu’il y a lieu de s’interroger sur le positionnement de l’un comme de l’autre.
Voir ici : http://etreounepasetrebretillien.com/wp-content/uploads/2025/03/du_Jarl.jpg
Et tout ça ne nous dit pas ce qu’il advient de son épouse réputée être la co-directrice de la boîte et de sa fille qui serait également employée. S’agit-il de 3 licenciements ? d’un seul ? de rupture(s) conventionnelle(s) ?… Tout cela est bien obscur.