Encore un truc à la noix… ;-
Je ne suis malheureusement pas en capacité de savoir si les pêcheurs s’y retrouvent sur la coquille Saint Jacques draguée en Atlantique nord et débarquée à Saint Malo, quand ce produit saisonnier est vendu 3,10 euros le kg au magasin Leclerc de Saint Grégoire… mais j’ai encore une fois craqué.
Alors je réitère ici – en essayant de l’améliorer encore un petit peu – la recette de « confit de noix de Saint-Jacques, façon Courtin », que j’ai déjà publiée en 2021 et en 2023.
- ne pas utiliser des noix en barquette, parce qu’il y a un risque certain qu’elles soient gorgées d’eau
- opter pour de vraies coquilles : de type Pecten Maximus, de préférence sans corail, et surtout sans trop de sable parce que ça pèse lourd
- ouvrir les coquilles et commencer par mettre de côté les barbes qui seront cuisinées par ailleurs
- extraire les noix, en glissant délicatement le doigt près de la glande digestive noire
- garder quelques coquilles vides pour la présentation si vous n’en avez pas d’avance (en sachant qu’à la fin, vous utiliserez sans doute 3 ou 4 noix par coquille)
- faire brièvement revenir les noix en les plongeant dans environ 750 g de beurre de baratte frais demi-sel (dans mon cas, 10 kg de coquilles de taille moyenne ont fait cette fois-ci 70 noix)
- les laisser confire 10 à 12 jours au frigo dans le beurre de baratte (idéalement dans un pot en grès) pour qu’elle s’attendrissent et prennent le goût du beurre
- les cuisiner ensuite avec ce beurre de baratte (mais pas tout, ce serait trop), des oignons frais ou doux mixés (en l’occurence, j’ai utilisé 4 gros oignons doux) et de la mie de pain (dans l’idéal, de la mie de « pain de marin » un peu rassis), avec un peu de poivre (la mie de 2 boules a plus que largement suffi)
- ne pas omettre de mouiller le pain pour constituer du liant (ici avec un demi litre de lait demi-écrémé et un soupçon de crème fraîche, faute de lait entier)
- le moment venu, verser la préparation dans des contenants adaptés (par exemple dans de vraies coquilles) et la saupoudrer de chapelure
- réchauffer au four avec une petite noisette de beurre (éviter le micro-ondes)
- ne pas oublier que cette préparation généralement servie en coquilles, peut être très avantageusement servie en cuillères à l’apéritif : une tuerie, qu’ils disent les d’jeunes (je valide) et ça en fait un paquet de cuillères !… 😂
NB : ce confit, qui peut parfaitement être congelé (portionné pour 2, 4 et 6 coquilles au maximum, soit 6 à 8, 12 à 16 et 18 à 24 noix), se décongèle très bien (de préférence en 24 heures dans le frigo) avant d’être disposé dans les coquilles qui nous ramènent au début de l’histoire !… 😉