Olivier Dulucq est au top !…

Olivier Dulucq, le conseiller du Président de l’Assemblée Nationale Richard Ferrand qui ne doit pas sa présence au conseil municipal de Rennes au suffrage des électeurs mais à la démission surprise, démocratiquement déloyale, de la conseillère régionale LREM Hind Saoud, s’est offusqué ce soir du montant des indemnités consenties aux élus de l’assemblée communale.

la vidéo intégrale du conseil municipal est ici

Je ne crois pas être habituellement très tendre avec les élus de tous poils, et je ne crois pas avoir jamais été jusqu’à ce jour très conciliant avec leurs indemnités, mais je dois dire que j’ai apprécié les propos de l’écologiste Matthieu Theurier qui a remis l’impétrant en place en remettant gentiment les pendules à l’heure, comme j’ai apprécié les propos très forts du premier adjoint socialiste Marc Hervé que j’ai découvert à cette occasion capable enfin de belles envolées (ouf).

Monsieur Dulucq : faut-il vraiment vous faire observer que, ce soir, vous n’étiez pas en train de ferrailler tard dans la nuit sur les réseaux sociaux sur la base d’embryons d’arguments de bas de gamme ?… Vous étiez au conseil municipal et vous vous êtes encore planté.

Monsieur Dulucq : je vous remercie par avance d’éviter à l’avenir de brocarder la démocratie représentative quand elle n’est pas au service de vos seules convictions.

Monsieur Dulucq : au fait, dans ce contexte que vous avez bien cherché, accepteriez-vous de publier l’ensemble de vos revenus… sans aucune omission ?…

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11 commentaires

  • Michel Deshayes

    S’il s’agit de s’enrichir, il vaut mieux créer une SCI qui rapporte sans risque quelques centaines de milliers d’euros (bon, d’accord, c’est pas donné à tout le monde et puis il y avait quelques démarches à mener, c’est quand même du travail) plutôt que d’être maire d’une commune de plus de 200.000 habitants. Quand j’écris cela, je ne suis pas taquin, je suis toujours en colère malgré le temps qui passe. Avant de regarder la paille qu’il y a dans l’ œil de ton voisin, regarde la poutre qu’il y a dans celui de ton président.

    • Merci d’avoir rappelé à cette occasion la manière dont s’est enrichi le député Richard Ferrand par compagne interposée.

      On pourrait également faire référence au cumul d’indemnités et d’avantages divers du même député LREM, aujourd’hui Président de l’Assemblée Nationale et toujours conseiller régional en dépit de sa mise en examen pour prise illégale d’intérêts.

      On pourrait aller aussi jusqu’à exposer le montant des indemnités du premier questeur de l’Assemblée Nationale, le député LREM Florian Bachelier ou encore se souvenir de la manière dont s’est enrichi son protégé le député LREM Mustapha Laabid avant et après son élection (appel en cours sur sa condamnation en première instance pour abus de confiance).

      • Michel Deshayes

        Le montant des indemnités ou rémunérations des uns et des autres ne me pose pas de problème. La SCI, au contraire oui, pour des considérations morales qui n’engagent que moi-même bien évidemment.

  • Puisque Olivier Dulucq plaide pour la transparence des indemnités des conseillers territoriaux, ne serait-il pas sage qu’il fasse connaître sa rémunération de conseiller salarié de Richard Ferrand puisqu’à l’instar des élus il puise dans les impôts des contribuables pour vivre en partie sa vie ?…

    • Par bravade, je serai peut être prêt à mentionner le salaire lié à mon activité professionnelle. Contractuel de droit public, je m’efforce de justifier tous les jours la confiance qui m’a été ainsi manifestée. Dans le même temps, allez-vous publier l’intégralité de vos revenus de cadre hospitalier et désormais de votre retraite, dont le financement a été puisé dans les impôts des contribuables pour vivre en partie votre vie ?

      Vous entretenez systématiquement la confusion entre mon activité professionnelle et mes engagements personnels. Je vous dit et répète que je ne confonds pas ce que vous fûtes et le fait que votre employeur était l’Etat et le président du conseil de surveillance Edmond Hervé.

      Si vous ne voyez aucune différence entre indemnités et rémunérations, c’est que vous considérez donc que le mandat politique est une profession. Ce n’est pas ma conception du fonctionnement de notre démocratie.

      Je sais votre attachement à prendre les pailles pour des poutres dans tous les yeux de vos voisins. J’exercerai pourtant mon mandat de conseiller d’opposition avec des arguments « bas de gamme » et je serai le premier à reconnaître quand je me serai planté. Je ne vois pas où en la matière.

  • Bonsoir Monsieur Dulucq,

    Je vous propose de me relire.

    Je vous demandais très précisément si vous accepteriez de « publier l’ensemble de vos revenussans aucune omission »

    Vous me répondez : « par bravade, je serai peut-être prêt à mentionner le salaire lié à mon activité professionnelle » … « Dans le même temps, allez-vous publier l’intégralité de vos revenus de cadre hospitalier et désormais de votre retraite ? »

    Nonobstant le fait que la bravade n’a rien à faire ici, je vous fais grâce d’une possible confusion (volontaire/involontaire ?) entre le futur simple et le conditionnel.

    Je vous réponds seulement « par malice » que, moi-même : je serai(s) dans ces conditions « peut-être » prêt à mentionner le montant de ma pension de cadre hospitalier, qui est mon seul revenu… 😉

    Mais je vous précise tout de suite que vous risquez d’être déçu, puisque – par choix de vie – j’ai cessé d’exercer il y a déjà plus de 10 ans avant même de pouvoir bénéficier d’une retraite complète.

    N’étant pas tombé de la dernière averse, je sais pertinemment que, de votre côté, l’activité salariée (stricto sensu) – que vous exercez à temps partiel – ne constitue pas la totalité de vos revenus, tant s’en faut.

    Je déteste être baladé.

    Je suis navré d’avoir à faire remarquer au conseiller technique du Président de l’Assemblée Nationale Richard Ferrand chargé des collectivités locales que l’établissement public dans lequel j’ai exercé n’a jamais été l’Etat et qu’en outre Edmond Hervé n’a jamais présidé son conseil de surveillance puisqu’il s’agissait à son époque – que j’ai vécue de bout en bout – d’un conseil d’administration… ce qui n’est tout de même pas la même chose.

    Je ne sais pas ce qui vous permet de prétendre que je confonds indemnités et rémunérations, car je sais parfaitement (semble-t-il mieux que vous) faire la différence entre : indemnités de mandat et indemnités de fonction pour les élus locaux… versus : indemnités de base et indemnités représentatives de frais pour les élus nationaux, en connaissant très bien les aspects professionnels associés.

    Enfin, vous concernant, je précise que je n’entretiens aucune confusion entre votre mandat d’élu et votre principale activité professionnelle.

    Consultez Ouest-France, Le Télégramme, 20 Minutes ou tout simplement le site de campagne reveler.rennes.bzh et vous verrez que c’est en qualité de conseiller de Richard Ferrand que l’on vous présente pour mieux convaincre l’électorat de la qualité de votre candidature.

    Reconnaissez-vous que vous vous êtes planté ?…

  • Je suis salarié à plein temps de l’Assemblée nationale. Je n’ai aucune autre activité professionnelle car c’est juridiquement incompatible. Je n’ai aucun autre revenu mobilier, immobilier, d’action ou autre. La totalité de mes revenus est donc exclusivement liée à ma seule activité professionnelle, du moment.

    Déçu ? Vous vous êtes encore lancé dans des supputations. Je me perds en conjecture sur vos intentions. Je ne passerai pas systématiquement autant de temps à répondre…

    • Monsieur Dulucq, je vous présente toutes mes excuses pour les erreurs que j’aurais commises.

      Je conclus de votre commentaire que, depuis 21 mois, vous n’avez plus exercé la fonction de chargé de cours à SCIENCES PO et à l’UNIVERSITE de RENNES II, que vous n’êtes plus chargé de mission à ASKORIA, et que vous n’êtes pas rémunéré quand vous intervenez auprès de l’ARIC ou d’autres organismes.

      Il me semblait avoir lu que vous étiez conseiller au cabinet du Président de l’Assemblée Nationale à temps partiel : ce n’est donc pas le cas.

      J’espère que vos fonctions sont dignement appointées mais je ne me fais pas trop de souci.

      Voici le peu d’informations que j’ai pu réunir sur les rémunérations des agents contractuels de la Présidence de l’Assemblée Nationale (qui refuse de communiquer à ce sujet, en avançant le principe de séparation des pouvoirs) :

      – selon la revue Capital, le directeur du cabinet du Président de l’Assemblée Nationale auquel vous appartenez, « qui gagne déjà 10.000 euros net par mois, aurait à sa disposition un logement de 149 mètres carrés » (2018)
      – selon Europe 1, s’appuyant en 2018 sur le bilan comptable de l’Assemblée certifié par la Cour des Comptes, un contractuel lambda de l’Assemblée Nationale (pas forcément de la Présidence) aurait gagné en moyenne environ 5.500 euros bruts par mois

      A comparer avec l’indemnité de fonction de la maire de Rennes, par exemple.

      Il semble qu’il y aurait une quinzaine de contractuels à la Présidence de l’Assemblée Nationale (clic), dont vous-même.

      J’ai également lu dans un rapport de l’IREF (un Institut européen de Recherche Economique et Fiscale) qu’à chaque changement de Président, il y avait une flambée dans les rémunérations des contractuels de la Présidence, mais il manque dans le graphique suivant les 2 changements intervenus depuis 2016 :

      • Par un autre canal, Olivier Dulucq m’incite et m’invite à regarder exactement ce qu’est l’IREF… en m’indiquant qu’il est des sources plus précises.

        « Philippe DELSOL, gendre de Charles Millon, est un fiscaliste et administrateur de l’Institut de Recherches Economiques et Fiscales (IREF). Ne pas se méprendre, il ne s’agit en rien d’un organisme officiel mais d’une organisation privée réunissant des fiscalistes et avocats d’affaires spécialistes de l’optimisation fiscale et du subventionnement d’entreprise avec des deniers publics. Ils élaborent des think tanks politiques et exercent leur lobbying au service d’entreprises et de particuliers désireux d’échapper à l’impôt. Le financement de cet organisme (neutre en apparence) n’est absolument pas transparent. On peut néanmoins verser des dons en ligne… Parmi les partenaires officiels de l’IREF, on retrouve des organismes à la lignée libérale-conservatrice, voire libertarienne : discours abolitionniste concernant l’impôt, antiétatique et désapprouvant toute gestion collective et régulatrice des affaires publiques.
        Il intervenait sur Radio Courtoisie…
         »

        Ce ne serait donc pas une bonne référence.

        Je lui ai demandé de bien vouloir accepter de me diriger vers les autres sources plus précises dont il a connaissance.

        J’espère qu’il acceptera de le faire.

        • Je suis las… Tous les documents comptables de l’Assemblée sont sur son site internet. Mais à quoi bon vous répondre courtoisement puisque vous êtes dans une obsession monomaniaque. Vous y trouverez même que les rémunérations des contractuels de la présidence ont baissé au changement de président. Même si vous avez d’emblée écrit l’inverse.

          Peu vous importe, ce qui compte pour vous est d’avoir un avis sur tout et surtout un avis.

          Pour autant je ne vous laisserai pas en permanence insinuer, douter, mentir, fonctionner par à peu-près, par raccourcis et approximations. Je parle des indemnités d’élus, vous m’interrogez sur mon activité professionnelle, mon salaire, puis sur mon temps partiel. Je vous l’ai déjà écrit, vous devriez un jour vous interroger sur ce que vous produisez.

          Vous brillez pour quelques personnes, tant mieux pour vous. Cela vous occupe.

          Courtoisement

          • « Je suis las… »

            Déjà ?…

            « Tous les documents comptables de l’Assemblée sont sur son site internet. »

            Dois-je vous remercier d’avoir aussi précisément « sourcé » vos propos en renvoyant sans plus de précision à un site qui – selon le moteur de recherche de google – offre de l’ordre de 836.000 entrées ?… 😉

            « Mais à quoi bon vous répondre courtoisement puisque vous êtes dans une obsession monomaniaque. »

            Pourriez-vous préciser ce que vous entendez par monomaniaque ?…

            « Vous y trouverez même que les rémunérations des contractuels de la présidence ont baissé au changement de président. Même si vous avez d’emblée écrit l’inverse. »

            Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit.

            Je vous invite à relire ce que j’ai précisément écrit : tant en ce qui concerne les rémunérations des fonctionnaires, qu’en ce qui concerne les rémunérations du personnel de la Présidence ou encore les indemnités des députés, j’ai justement indiqué qu’il me manquait les informations relatives aux 2 changements intervenus depuis 2016 sur lesquels je n’ai volontairement pas porté d’appréciation.

            Je ne mets pas en cause votre honnêteté intellectuelle : je ne mets en cause que votre attention ici clairement défaillante.

            A ce stade, je ne peux pas exclure que les rémunérations des personnels contractuels spécifiquement affectés la Présidence aient été conjoncturellement en baisse d’une année sur l’autre, mais concernant l’ensemble des rémunérations des personnels contractuels de l’Assemblée Nationale, j’ai relevé ceci dans les documents que vous m’avez invité à consulter :

            « Peu vous importe, ce qui compte pour vous est d’avoir un avis sur tout et surtout un avis. »

            Sur tout ?…

            Je ne parviens pas à concilier cette dernière assertion avec le fait que vous ne cessez de me reprocher d’être monomaniaque et que, tous ces derniers mois, je ne me serais intéressé qu’à La République en Marche.

            « Pour autant je ne vous laisserai pas en permanence insinuer, douter, mentir, fonctionner par à peu-près, par raccourcis et approximations. »

            Je n’avais pas l’impression que les approximations étaient jusqu’à présent de mon côté, mais je reconnais que ce doit être très subjectif… 😉

            « Je parle des indemnités d’élus, vous m’interrogez sur mon activité professionnelle, mon salaire, puis sur mon temps partiel. »

            Vous ne faites là que du remplissage pour essayer de détourner l’attention : je vous ai clairement donné acte de votre activité professionnelle et je vous invite à le vérifier dans les commentaires précédents.

            « Je vous l’ai déjà écrit, vous devriez un jour vous interroger sur ce que vous produisez. »

            Seriez-vous en train de prétendre que les personnes ayant cessé d’exercer une activité professionnelle en raison de leur âge ne servent manifestement à rien dans votre conception de la société ?…

            Cela me rappellerait furieusement les odieux propos du jeune Boris Le Méec, qui est le sulfureux responsable « veille et digital » de l’équipe territoriale d’Ille-et-Vilaine de la République en Marche.

            Ça, ce serait à vomir… et dans l’absolu, cela mériterait des excuses.

            « Vous brillez pour quelques personnes, tant mieux pour vous. »

            Je n’ai jamais eu cette prétention et, dans mon entourage comme très au-delà d’ailleurs, j’en connais beaucoup qui sont (heureusement) vraiment plus brillants : il m’arrive même de les admirer.    😉

            Pour votre complète information : les quelques personnes que vous évoquez sont à l’origine chaque année de plusieurs dizaines de milliers de vues de ce blog (et ça va fortement croissant).

            Mais je n’en tire qu’une fierté relative parce que je vois très bien que sur les réseaux sociaux l’audience n’est pas directement liée à la pertinence des contributions. 😉

            « Cela vous occupe. »

            Oui, pour une fois vous avez raison : cela m’occupe un peu parfois… 😉

            « Courtoisement »

            La même chose, au moins.

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