Démissions à répétition

Une chose est certaine : Hind Saoud ne craint pas les démissions.Chronologie des faits :

  • 30 mars 2014 : élection au conseil municipal ainsi qu’au conseil métropolitain de Rennes sous l’étiquette PS
  • 13 décembre 2015 : élection au conseil régional de Bretagne sous l’étiquette PS
  • 4 septembre 2017 : démission des fonctions de conseillère municipale et de conseillère métropolitaine de Rennes pour devenir assistante parlementaire du nouveau député LREM Mustapha Laabid, en précisant qu’elle restait socialiste et que sa collaboration ne signifiait pas un ralliement à La République en Marche – Fin par conséquent d’une période de cumul de mandats allant du 13 décembre 2015 au 4 septembre 2017
  • août 2019 : démission des fonctions d’attachée parlementaire de Mustapha Laabid « pour tout un ensemble de facteurs» au lendemain de la condamnation de celui-ci en première instance pour abus de confiance et à la veille du lancement officiel de la campagne de Carole Gandon, tête de liste LREM pour « Révéler Rennes »
  • 2020 : démission non datée du Parti Socialiste et adhésion à La République en Marche
  • juin 2020 : élection (?) en qualité de présidente du groupe LREM au conseil régional de Bretagne (9 membres)
  • 28 juin 2020 : élection au conseil municipal de Rennes (mais pas au conseil métropolitain) sur la liste LREM « Révéler Rennes »
  • 1er juillet 2020 : démission du conseil municipal de Rennes (ou plutôt renoncement puisque le conseil municipal n’est pas encore installé) pour « raisons personnelles et professionnelles»… cédant son siège à Olivier Dulucq, conseiller au cabinet du Président LREM de l’Assemblée Nationale Richard Ferrand
  • 1er juillet 2020 : communiqué de presse de Carole Gandon : « Cédant donc son siège au 6ème de liste Olivier Dulucq, Hind Saoud réaffirme son soutien plein et entier à Carole Gandon et au collectif Révéler Rennes, au sein duquel elle reste engagée bénévolement.»

Pardonnez ma méfiance, mais est-ce à dire que pendant la durée de la campagne électorale elle était engagée bénévolement auprès du collectif et le reste ou bien au contraire que pendant la campagne elle avait été recrutée par « l’AFE Carole Gandon » (l’association de financement électorale mandataire de la tête de liste) et qu’en dépit de sa démission de conseillère municipale elle reste engagée auprès du collectif mais cette fois-ci bénévolement ?

Il serait évidemment choquant que le remboursement à venir des frais de campagne couvre la rémunération d’une conseillère immédiatement démissionnaire, et je n’ose pas croire que cela puisse être le cas.

Toutes mises au point bienvenues : je n’hésiterai pas à battre ma coulpe si besoin.

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