Pour une claque, c’est une claque !…


(visuel emprunté au Télégramme)

 

Mercredi 4 mars 2020 – 14h43, Ouest-France publie un article de Yann-Armel Huet, illustré par un visuel de la profession de foi de Carole Gandon qui va être très prochainement distribuée dans les boites-aux-lettres des électeurs :

« Sur ce document, Carole Gandon pose en photo entourée du Président de la République et de Jean-Yves Le Drian. Pas un montage, assure Olivier Dulucq, colistier de la candidate et, par ailleurs, conseiller de Richard Ferrand (le président de l’Assemblée nationale). Cette photo a été prise la semaine dernière. Un texte qui a été validé par Emmanuel Macron, Jean-Yves Le Drian et Carole Gandon accompagne cette photo. Sous l’image, on lit en effet : Retrouvons l’audace bretonne qui a tant porté Rennes par le passé. Rompons avec un système à bout de souffle. Changeons les visages autant que les usages. Pour, ensemble, révéler Rennes, capitale de la Bretagne. »

Mercredi 4 mars 2020 – 14h57 (14 minutes plus tard), Le Télégramme publie un article de Philippe Créhange, illustré du même visuel exactement :

« Sous ce cliché sur fond bleu, pris il y a une semaine, un verbatim : « Retrouvons l’audace bretonne qui a tant porté Rennes par le passé. Rompons avec un système à bout de souffle. Changeons les visages autant que les usages. Pour, ensemble, révéler Rennes, capitale de la Bretagne ! » Une phrase évidemment validée par les trois intéressés avant publication. »

Mercredi 4 mars 2020 – 20h13, France 3 – Régions publie un article de Thierry Peigné :

« La photo, prise « il y a quelques jours, sur un temps privé » selon Carole Gandon (sans vouloir préciser le lieu et la date), n’est pas une photo montage, tient à ajouter un de ses colistiers. Ce dernier précise que le texte accompagnant la photo a été validé par Emmanuel Macron et Jean-Yves Le Drian. »

Jeudi 5 mars 2020 – 17h14, Le Télégramme écrit sous la plume de Philippe Créhange :

« Si le ministre a bien accepté d’apparaître en photo sur la profession de foi de la candidate de la République en Marche à Rennes, il réfute une citation présentée comme commune à Carole Gandon, Emmanuel Macron et lui-même. » …/… « Les seuls propos qui pourront m’être attribués à Rennes, comme ailleurs, seront ceux que je tiendrai publiquement. J’ai trop d’affection pour cette ville pour que ne soit entretenue une polémique »

Jeudi 5 mars 2020 – 18h21, Ouest-France publie, sous la plume de Yann-Armel Huet, l’extrait d’un communiqué de Jean-Yves Le Drian :

« Par la publication d’une photo avec le Président de la République, j’ai apporté mon soutien à la liste menée par Madame Carole Gandon, la seule qui se réclame de la majorité présidentielle à Rennes. Cependant, à ce jour, je ne me suis pas exprimé sur la campagne municipale, ni sur les contenus programmatiques. »

« Dans son entourage, on confirme que le ministre a piqué une vraie colère. Car si la photo prise aux côtés d’Emmanuel Macron et de Carole Gandon est bien réelle et qu’il en a accepté le principe, jamais il n’a été informé qu’une citation commune devait l’accompagner.

Jeudi 5 mars 2020 – 20h34, Ouest-France renchérit sous la plume de Didier Gourin :

« Jean-Yves Le Drian n’aime pas qu’on lui force la main. »

4 commentaires

  • Lang-Bringer Anne

    Bing ! Même entre eux ils s’emmêlent les pinceaux !

  • Michel Deshayes

    Que d’erreurs commises dans cette campagne de Carole Gandon, à trop vouloir dénigrer comme au temps de l’ancien monde

  • evelynebigot

    Elle fait quoi avec sa main droite, la péronnelle ? De toutes façons, quoi qu’elle fasse, elle est foutue, et elle doit commencer à le sentir. C’est sans doute pour ça qu’elle a pris le train pour aller faire cette photo avec le petit président et le ministre des trahisons !

    • Patrick Jéhannin

      Dans un premier temps, j’ai été tenté de déposer un commentaire du même ordre, qui aurait été plus précisément : « en voilà une qui a le bras long !… » Mais, craignant qu’il ne soit jugé sexiste, je m’en suis bien gardé.

      Dans un second temps, après avoir attentivement analysé le « détourage » effectué pour autoriser ce qui a été présenté sous les portraits comme une citation (vivement contestée par Jean-Yves Le Drian), j’ai conclu qu’il ne fallait y voir qu’une maladresse du graphiste.

      Ce visuel est vraiment au summum du ridicule.

Tous commentaires ici bienvenus de la part des personnes assumant leur identité