Un agenda très serré
Je ne vais pas embêter François de Rugy sur ce qu’il a pris pour de simples pétales de roses, ni sur le fait que manifestement il ne sait pas très bien compter les bougies : effectivement, « c’est quand même pas ça qui a ruiné l’Assemblée ».
Je n’oserais même pas l’interroger sur les raisons pour lesquelles, au nom du droit à l’image, il-ou-elle ne porte pas plainte contre cette petite garce qui a remis à Médiapart la photo soi-disant « volée » qui s’est révélée être si embarrassante.
Mais j’ai envie de m’intéresser à la raison pour laquelle Monsieur et Madame de Rugy ont fêté la Saint Valentin à nos frais dans un salon particulier de l’Hôtel de Lassay au cours de la soirée du 14 février 2018, après que l’enquête officielle ait relevé que « le niveau des prestations est manifestement excessif par rapport à la pratique courante pour les repas privés ».
Pour justifier les faits (« retour aux faits »), François de Rugy vient de nous demander (la bouche en cœur : ça tombe bien), de bien vouloir comprendre que son agenda était très serré puisque « comme d’habitude » il était « entre deux séances ».
Certes, il ne pouvait pas être « entre 2 séances » le jour de la Saint Valentin puisqu’il n’y en avait qu’une de prévue, que Marc Le Fur a bouclée tranquillement à 19h20. Il a dû se tromper de date. 😉
Mais reconnaissons que, stricto sensu, il était effectivement « entre 2 séances » : celle du 14 février 2018 au cours de laquelle il a tenu le perchoir de 15h00 à 16h10 et, quasiment une semaine plus tard, celle du 20 février 2018 au cours de laquelle il a tenu le perchoir de 15h00 à 16h45 pour les questions au gouvernement.
Arrêtez, arrêtez… pourquoi voulez-vous qu’on lui cherche querelle ?… 😉 😉 😉
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Excellent ! Très surchargé ce pauvre homme , il travaille trop ! Les « ci-devant » y croient encore, à leurs privilèges d’un autre âge !