1ères Rencontres bretiliennes de la jeunesse

C’est aux environs de 16h00 ce vendredi 5 octobre 2018 que le Département d’Ille-et-Vilaine s’est décidé à twitter son tout dernier communiqué de presse pour informer qu’allait se tenir la « 1ère édition des Rencontres bretiliennes de la jeunesse », dès le lendemain samedi 6 octobre 2018 à 11h30.

J’observe pour commencer que, plus de 5 ans après que la collectivité ait prétendu imposer un nom à ses ressortissants sans même les avoir consultés :

  1.  j’avais bien raison de ne pas croire le Président du Conseil général, Jean-Louis Tourenne, qui m’écrivait pour essayer de me faire taire le vendredi 19 juillet 2013 : « Il n’y aura pas non plus de « dispositions » destinées à « inculquer »
 ce gentilé de gré ou de force dans la tête de nos concitoyens »
  2.  les services du Département ne sont toujours pas capables d’orthographier correctement ce gentilé, puisque je peux citer environ 50 exemples de « ratés » sur le portail www.ille-et-vilaine.fr, sans compter bien sûr les innombrables cafouillages attribuables ici ou là à tel ou tel élu.

J’ajoute que, à moins que ne soit prévu un grand banquet ce midi (je rigole), programmer à 11h30 les « Rencontres bretiliennes de la jeunesse » révèle d’emblée qu’elles risquent d’être un peu brèves et à mon humble avis principalement destinées à réaliser en petit comité une petite photo voire une petite émission pour les médias.

Plus au fond, je sais qu’il faut bien justifier les emplois que l’on crée et j’ai bien observé le renforcement du service de presse du Département en fin d’année dernière, mais je m’interroge vraiment sur la nature de cette communication « in extremis » puisqu’elle porte sur une opération que l’on peut craindre artificielle, baptisée à la volée, au service d’une collectivité qui manque de légitimité et qui a de ce fait besoin de récupérer à son profit de louables initiatives.

J’aimerais que ce ne soit qu’une maladresse et qu’une seconde édition me donne tort.

4 commentaires

  • MARTIN

    Je continue à penser qu’au moment où la Municipalité de Rennes découvre que le chef-lieu du département est traversé par un fleuve qui s’appelle La Vilaine, en aménage les berges, cherche à lui donner une fonction ludique et esthétique comme la Loire à Nantes, ce qui est une bonne chose, évacuer le nom de ce fleuve de l’appellation des habitants du département est une erreur, un non sens, une absurdité sans oublier que le choix du gentilé « Bretillien » par Mr Tourenne relève d’une manipulation antidémocratique, d’une décision imposée par le Président du Conseil général s’arrogeant au nom de sa fonction une sorte de droit régalien dont il dénonce par ailleurs et lorsque cela concerne quelqu’un d’autre les excès.

    Regardez la paille dans l’oeil du voisin, pas la poutre qui est dans le mien.

  • MARTIN

    Au lieu de terminer mon commentaire par une référence à la Bible, je préfère utiliser un vieux proverbe gallo que formulait souvent ma mère, brave « vilaine » du pays de Vitré qui ne parlait pas souvent « patois » mais qui connaissait quelques formules imagées : « c’est la pierre (plaque souvent en fonte posée au fond de l’âtre) qui appelle le terpied (trépied) ku ney (cul noir) », lorsqu’elle évoquait les politiciens prompts à dire du mal les uns des autres.

  • C’est marrant qu’avant 10h00 ce matin, le tweet incriminé ait été supprimé et que dans le tweet suivant la faute ait été parfaitement corrigée… mais il faut dire que sur twitter le service de presse du Département paraît nous suivre très attentivement. 😉

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