Gardons notre capacité d'indignation
Voici copie d’un courriel adressé le 12 février dernier par Daniel Martin au directeur départemental du quotidien Ouest-France, qui commence ainsi :
« Cette question de l’appellation attribuée aux habitants d’Ille et Vilaine rejoint des préoccupations qui ont été et sont au cœur de mon existence et de mes engagements : le Verbe, le langage et le rôle qu’ils jouent dans la vie des hommes; l’amour de la démocratie que je conçois comme le respect absolu des citoyens et le rejet de toute manipulation »
Je vous invite à lire ici la suite, qui est à l’avenant :
courriel_DM_a_SV
(clic)
Je viens de lire la lettre de Daniel. Après cet uppercut, la clique au Bretillien devrait être KO. En tout cas, félicitations pour ce parfait résumé de l’affaire qui, par simple honnêteté intellectuelle, devrait être publiée par O-F. Amitiés de Tenerife. Brigitte
Envoyé de mon iPad
>
Oui, c’est un courrier très pertinent.
Mais je doute qu’un jour Ouest-France fasse état de ces considérations.
J’ai moi-même adressé récemment au même directeur départemental le courriel ci-dessous qui est une transmission du document que voici : http://www.imotus.org/etreounepasetreb.pdf , et qui se termine ainsi :
« Pourtant bien informé, mais apparemment réfugié derrière une certaine conception de la liberté de la presse, le quotidien Ouest-France n’a jamais révélé et continue à taire tout ce lot d’errements, de manœuvres et d’irrégularités. »
Réaliste, je n’attends pas de réponse.
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De: Jéhannin Patrick
Date: 12 mars 2015 16:48
Objet: mise au point
À: Vernay Stéphane
Bonjour Monsieur Vernay,
Le 4 février dernier, vous m’aviez adressé copie d’un échange avec Mark Kerrain.
Comme on peut le voir ci-dessous, j’avais tenté de m’assurer de votre exact point de vue… sans succès.
Je souhaite néanmoins vous faire part – personnellement – de ma manière de voir la question qui est débattue, que je sais partagée avec de très nombreux lecteurs du quotidien Ouest-France.
C’est la raison pour laquelle je vous adresse une « version longue » (12 pages) de ce que je crois être la problématique entourant la fabrication d’une appellation des habitants d’origine contrôlée.
En ce qui me concerne, je ne cautionnerai jamais un tel mépris pour la population, pour la langue, et pour la loi.
J’admets que l’on puisse engager un échange sur le fond, mais je n’admettrai jamais que l’on qualifie ces arguments de spécieux.
Les faits sont têtus et je ne pense pas qu’il soit du rôle des médias les occulter.
Bien à vous
Patrick Jéhannin
De: Jéhannin Patrick
Objet: Rép : lauréats br …
Date: 6 février 2015 18:20
À: Vernay Stéphane
Bonjour Monsieur Vernay,
Destinataire de vos derniers échanges avec Mark Kerrain, je me propose de vous apporter mon point de vue d’ici quelques jours.
Considérant que nous ne pourrons progresser dans la compréhension mutuelle que si nous prêtons très attention au point de vue des uns et des autres, je souhaiterais en premier lieu être certain de vous avoir bien compris.
Je tente une reformulation.
Au nom de la liberté d’expression de chacun et, en outre, au nom de la liberté de la presse, vous revendiquez pour vous-même ainsi que pour vos collaborateurs le droit d’utiliser librement une appellation à laquelle vous prêtez un certain nombre d’avantages, dont la concision.
Vous refusez par conséquent fermement qu’un groupe de lecteurs du journal tente de vous conduire à censurer vos collègues et à vous censurer vous-même.
Ai-je bien compris votre point de vue ?
Patrick Jéhannin