Quand Yann Quéffelec s’y met

J’évoque aujourd’hui la contribution d’un auteur bien souvent considéré comme le plus breton des écrivains de Paris, puisqu’il s’agit de Yann Quéffelec.

Dans son dernier ouvrage, on relève en effet l’apparition d’un adjectif qui est censé être issu de Bret comme Bretagne évidemment… et bien entendu d’Illien, qui viendrait fort à propos du nom de l’Ille.

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Sommes nous là en présence d’une version romancée et par conséquent inattaquable de la marque industrielle et commerciale dont le Département peine à nous affubler ?…

Quoi qu’il en soit, je ne suis pas certain que l’usage qui est ainsi fait de telles appellations contribue à promouvoir l’image des habitants du coin, car voici un résumé de ce roman noir :

« Quelle haine ou quels remords hantent Nividic Vern ? Fraîchement quadra, cet ancien playboy aux cheveux longs obsédé par le corps féminin, dessinateur de BD raté ? père artistique de Chob’s, le poisson à pieds humains ? dresse un bilan bien noir de son parcours. Pas d’enfant, pas d’argent, une existence minable au fond d’un village désertifié d’Ille-et-Vilaine, une épouse caractérielle, une jeune maîtresse qui se prend déjà pour Madame Vern, un ami qui court après sa femme, rien ne va plus, non, plus du tout… Pas d’enfant ?… C’est vite dit. Un après-midi qu’il traverse en voiture le bois d’Ar Fol, absorbé dans ses pensées douloureuses, une jeune fille en chemise de nuit se jette sous ses roues. Il ralentit, prend la fuite, revient. Personne. Il sort de son véhicule et s’enfonce dans les bois à la recherche de la fille… »

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